La qualité de l’air que nous respirons a été reconnue comme enjeu de santé publique. L’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur (OQAI) révèle même que l’air intérieur est plus pollué que l’air extérieur. Matériaux, équipements, mobilier, produits ménagers, tabagisme, produits cosmétiques, animaux, activité humaine, environnement extérieur… Les sources de pollutions sont nombreuses. Le OQAI suspecte le rôle significatif de la pollution de l’air intérieur dans l’accroissement de diverses pathologies chroniques et des allergies respiratoires. Trois substances ont été déclarées prioritaires : Le formaldéhyde, allergisant et irritant pour les voies respiratoires ; Le benzène, substance cancérigène issue de la combustion ; Le dioxyde de carbone, accumulation de polluants. Pour améliorer la qualité de l’air de nos habitats, des études ont été menées par des laboratoires au sujet des plantes dépolluantes.
Les polluants n’ont pas tous la même nocivité. Dans les détergents et les solvants : formaldéhyde, trichloréthylène, xylène. Dans les colles et les adhésifs : formaldéhyde, xylène, toluène. Dans les cigarettes : monoxyde de carbone, ammoniac, formaldéhyde. Dans les meubles : formaldéhyde, PCP. Dans les moquettes : formaldéhyde. Dans les plastiques : benzène. Dans les peintures : formaldéhyde, xylène. Dans les ordinateurs, imprimantes, encres : formaldéhyde, xylène Sans oublier les ondes électromagnétiques émises par les ordinateurs, les téléphones, les téléviseurs, les fours micro-ondes, etc. Certaines plantes, comme le cactus et les plantes grasses, sont efficaces pour agir sur les ondes. D’autres luttent contre la fumée de cigarette.
Les végétaux sont capables d’absorber certains composés. Le principe de la dépollution repose sur un échange gazeux, lequel permet à certaines plantes d’absorber les composants chimiques invisibles présents dans l’air. Par un procédé appelé « bioépuration » ou « phytorémédiation », la plante stocke et/ou transforme les substances nocives absorbés en un CO² de meilleure qualité (plus sain). Le rejet de vapeur d’eau par les plantes, peut ainsi aider à améliorer et assainir l’air intérieur et le taux d’oxygène de nos maisons, appartements, bureaux, etc. Pour que le processus soit efficace, on compte une plante dépolluante tous les 10 m². Et même dans les chambres, les salles de bains et les cuisines. Une étude a par ailleurs démontré que les plantes permettraient aussi de faire baisser les maux de têtes de 30%, la fatigue de 20% et les maux de gorge de 20%.
Les plantes ne remplacent pas l’aération pour purifier l’air. Pour cela, il faut aussi : Aérer et ventiler régulièrement ; Ne pas surchauffer ; Vérifier et entretenir les systèmes d’aération ; Privilégier les matériaux écologiques ; Choisir des produits HQE (haute qualité environnementale), bio ou faits maison. Depuis le 1er janvier 2012, les niveaux d’émission en polluants volatils est inscrit sur chaque nouveaux produits de construction et de décoration vendus en France (de A+ : très faibles émissions à C : fortes émissions).
