Le parquet massif est un revêtement de sol naturel, composé d’un assemblage de lames de bois (feuillus, résineux, essences exotiques). Le contrecollé se compose de trois épaisseurs de bois collées entre elles. La couche d’usure ou de parement est en bois noble, les couches inférieurs sont en bois dérivés (agglomérés ou contreplaqués). Le stratifié est un matériau composite.Il est fabriqué à partir d’une feuille décorative protégée par une résine (couche d’usure) et posée sur un panneau en fibres de Bois Haute Densité (HDF). Le stratifié est mis en oeuvre par emboîtement des lames ou des dalles (pose flottante). Il peut être collé pour une meilleure stabilité. Parquet massif, contrecollé ou stratifié, la dimension des lames doit être adaptée au type de pose et à la taille de la pièce. En rénovation, la mise en oeuvre d’un parquet peut être réalisée sur de nombreux supports à condition qu’ils soient secs et sains.
Cette méthode de pose convient aux parquets massifs et certains contrecollés, dans les projets de construction neuf ou pour les rénovations lourdes. Le principe consiste à clouer les lames de parquet sur un solivage ou sur lambourdes clouées sur solives (étage), sur des lambourdes flottantes (sur chape ciment), sur des lambourdes fixées sur une dalle béton ou sur un support continu de type panneaux d’aggloméré ou contreplaqué. On pose des lambourdes quand les solives ne sont pas apparentes, notamment en rez-de-chaussée.
Les lames sont clouées au support au niveau de la languette de la lame et en biais. Les lambourdes doivent être posées perpendiculairement aux lames. L’écartement varie de 35 à 40 cm (45 cm entre les solives). On commence toujours par une mise en oeuvre au droit du mur, en veillant à prévoir un espace de dilatation de 0,8 mm (en moyenne). Cet espace sera recouvert par une contre-plinthe. La dernière rangée de lames pourra aussi être collée. Pour éviter que les lames craquent sous le pas, on place une bande de feutrine entre la lame et la solive, ou entre la lame et la lambourde. Ces bandes se fixent sur l’ossature, soit à l’aide de clous, soit à l’aide d’un pistolet pneumatique. La pose clouée surélève le niveau du sol de près de 50 mm. Cette surélévation permet le passage de câbles et la mise en oeuvre de panneaux isolants et/ou acoustiques. Le procédé n’est pas compatible avec un système de chauffage au sol.
La pose collée convient aux parquets flottants (contrecollés) ainsi qu’à certains parquets massifs. Elle assure une très bonne stabilité au plancher.
Ce type de pose est conseillé pour les sols chauffants. La méthode consiste à coller les parquets massifs et contrecollés directement sur le sol (chape flottante ou rapportée, béton, carrelage, sols souples, sols bois). Le support doit être plan et propre. On élimine les tâches de colle au fur et à mesure de l’encollage des lames, grâce à un chiffon propre imbibé d’eau ou d’acétone. Il existe trois méthodes de collage : La colle est étendue sur toute la surface du sol (pose en plein) ; La colle est déposée en cordons perpendiculaires aux lames ; La colle est déposée dans les alvéoles de la sous-couche isolante (pose en cordons). La sous-couc he isolante améliorera le confort de la marche. On utilise de la colle vinylique en phase aqueuse, de la colle à solvant ou de la colle polyuréthane.
La pose flottante ne fixe pas le revêtement au sol. La méthode s’effectue par emboîtement des lames grâce à un système de clips ou par collage rainures-languettes. La pose flottante convient aux parquets stratifiés. On l’utilise aussi pour certains parquets massifs et contrecollés. La pose flottante est simple et rapide.
Ce type de pose peut être effectué sur un béton surfacé, une chape, un sol bois ou sur un revêtement existant dans le cas d’une rénovation (moquettes rases, sols plastifiés, pierre, carrelage). Le sol doit être parfaitement plat. On déconseille de poser du parquet flottant dans les pièces à fort passage comme les couloirs et les halls d’entrée ainsi que dans les cuisines. La couche de bois massif étant mince, les opérations de ponçage sont limitées. Dans une salle de bains, l’essence choisie devra être résistante à l’humidité. Attention : tous les parquets flottants ne sont pas compatibles avec un chauffage au sol. Afin de protéger le matériau des éventuelles remontées d’humidité, éviter la déformation des lames et pour améliorer l’acoustique, deux sous-couches (ou une sous-couche « 2 en 1 ») sont nécessaires : un pare-vapeur (film polyéthylène) et une sous-couche en mousse de polyuréthane pour atténuer les bruits et parfaire l’isolation thermique.
On retrouve la pose à l’anglaise (travées parallèles avec joints discontinus), « à coupes perdues » avec des lames de différentes longueurs et des joints décalés, « à coupe de pierres » avec des lames coupées en bout qui forment des zigzags ou « à bâtons rompus » avec des lignes brisées. Le parquet à joints souples dit « pont de bateau » est très utilisé dans les pièces humides pour ses qualités d’étanchéité. Il existe aussi le motif échelle, marqueterie, vannerie, « Versailles » ou « Chantilly » pour des poses plus traditionnelles. Le sens des lames est affaire de goût. Toutefois, il est commun, dans les pièces étroites, de placer les lames dans le sens de la pièce pour donner un effet de profondeur.
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